Pourriez-vous revenir rapidement sur votre parcours ?
Valérie Egloff : Je suis présidente de Gérontopôle Seine Estuaire Normandie depuis sa création, donc depuis six ans maintenant. Auparavant, j’ai été élue pendant 25 ans à la Ville du Havre, où j’étais chargée des questions en lien avec la santé, les personnes âgées et le social. Infirmière de formation, j’ai aussi exercé pendant 35 ans dans la fonction publique, occupant notamment des fonctions de cadre de santé en EHPAD durant trois ans. Aujourd'hui, je me suis tournée vers la pratique libérale et, en tant qu’infirmière remplaçante, je suis amenée à intervenir chez de nombreuses personnes âgées, dont un certain nombre habite seul. Personnalité, environnement familial et social, histoire personnelle, typologie du logement… les causes sont ici diverses, et tous les cas sont particuliers. Ce qui m’amène à ne pas souscrire à l’approche opposant EHPAD et domicile. Parfois, on peut être beaucoup mieux en EHPAD qu'à domicile, et l'inverse est également vrai. Tout est finalement une question de choix personnel, de contexte et d'histoire de vie. Nous ne devons pas opposer les modèles, car chacun doit pouvoir choisir la solution qui lui conviendra le mieux, qu’il s’agisse du domicile, de l’EHPAD, ou des habitats participatifs ou collectifs qui voient le jour aujourd’hui.
Quels constats posez-vous concernant les EHPAD ?
Leur image auprès du grand public est pour le moins mauvaise. Si le livre Les Fossoyeurs a marqué les esprits, il faut rappeler qu’il a été précédé, peu de temps auparavant, par la crise sanitaire. Celle-ci s’est imposée comme un tournant majeur, dont le ressenti négatif est puissant. Le choc de ne plus pouvoir se voir a été un réel traumatisme pour de nombreux résidents et leurs familles. Cette image est toujours présente dans l'inconscient collectif. Pour autant, comme je le soulignais plus haut, il ne faut pas faire de généralités. Au quotidien, beaucoup sont satisfaits de leur séjour en EHPAD, ou de l’hébergement de leurs parents dans ces structures. Pour rendre ces nuances plus perceptibles auprès du grand public, il faudrait travailler sur l’image de l’EHPAD, lutter contre les a priori qui ne sont pas le reflet d’une réalité unanime.
Faudrait-il, à votre sens, renommer l’EHPAD ?
Oui. Le changement de nom est un moyen pour lutter contre cette image négative. La dénomination d’EHPAD comporte aujourd’hui trop de connotations péjoratives. C’est aussi un mot qui certes parle aux professionnels du secteur, mais qui est trop « administratif » pour le grand public. Celui-ci utilise d’ailleurs encore fréquemment le terme de « Maison de retraite ». Je ne souhaite toutefois pas que l’on y revienne, il faudrait trouver un nom qui inspire la vie, qui porte une dimension humaine, avec des termes comme « maison », « résidence » ou « habitat ». Et pourquoi pas « Auberge de vieillesse » ? Nous ne l’avons pas encore essayé, il fait écho aux auberges de jeunesse et inclut la notion de « vieillesse ». Ce mot n’est pas une insulte, il fait partie de l’EHPAD, nous devons en prendre conscience et l’accepter. D’ailleurs, se pose aussi la question de la personne âgée, et de comment la nommer. « Retraité », « senior », « aîné » … Je ne sais pas quelle est la meilleure appellation, mais c’est une autre réflexion à mener.
Quel regard portez-vous sur l’attractivité des métiers du grand âge ?
Il y a déjà 40 ans, j'avais écrit, dans mon mémoire de fin d’études, que l'on avait tendance à orienter vers la gériatrie les personnes que l’on « ne voulait pas mettre ailleurs ». Et force est de constater que ces a priori persistent encore aujourd’hui. Une infirmière qui sort de l’école souhaitera davantage aller vers les urgences, le SAMU ou la réanimation, plutôt qu’en gériatrie. Pourtant, les professionnels médicaux sont moins présents dans les services et établissements gériatriques. Ceux-ci nécessitent donc, dans la pratique infirmière, une réelle autonomie de travail et des connaissances poussées. Néanmoins, le manque de moyens y est aussi très présent. Même lorsqu’un professionnel est motivé, il n’a pas les moyens de travailler comme il le souhaiterait : les effectifs ne sont pas assez nombreux, le matériel nécessaire n’est pas toujours présent, il faut continuellement trouver des sources d’économies… Peut-être faudrait-il revoir ici les modes de financement du grand âge.
Pourriez-vous détailler ce point ?
Par exemple, le repas doit, à mon sens, être considéré comme un soin. Les résidents et patients doivent pouvoir manger de bons produits, car cela a un impact positif sur leur santé, leur humeur et donc leur dynamique. Il faudrait donc repenser le mode de financement des EHPAD, qui est aujourd’hui un véritable millefeuille avec des budgets différents, selon qu’ils soient dédiés à l’hébergement, à la restauration et aux soins. De la même manière, nous devons également pouvoir travailler sur le bâti. Certains établissements sont vieux, et plus forcément adaptés aux conditions de travail actuelles. À cela doit s’ajouter, comme je le disais plus haut, un réel effort pour attirer et fidéliser les professionnels ayant fait le choix de s’orienter vers les personnes âgées. Un poste trop dur, dans lequel on enchaîne par exemple les toilettes, n’est pas intéressant et ne fidélisera pas la personne.
Que pensez-vous des expérimentations actuelles, pour ouvrir les EHPAD vers l’extérieur ?
Elles sont de vraies chances. Les personnes âgées seules à domicile n’ont, pour certaines, que peu de visites. Leur ouvrir l’EHPAD, pour qu’elles puissent se réunir ou tout simplement venir y manger, est une réelle opportunité pour réduire leur isolement. Cette problématique préoccupe d’ailleurs beaucoup les infirmières libérales, qui sont nombreuses à chercher à apporter un supplément au soin, par exemple avec du portage de courses. L’ouverture de l’EHPAD fait d’autant plus sens aujourd’hui que nous assistons à un changement de génération. Une personne âgée de 90 ans n’a pas les mêmes demandes qu’une personne de 60 ans. Les résidents actuels des EHPAD ont connu la guerre ou l'après-guerre, et donc vécu des moments difficiles. La génération suivante, née dans les années 1950, n'a pas eu la même vie et n’a pas envie de vivre la même vieillesse. Face à cette évolution, nul doute que les formats d’accompagnements de la personne âgée vont eux aussi se transformer. La tendance a d’ailleurs déjà commencé avec les habitats partagés ou intergénérationnels.
Comment jugez-vous ces initiatives ?
Un logement où chacun fait le choix d’habiter, et de contribuer à la vie collective, est à mon sens intéressant. Parce que, même à un âge avancé, une personne peut encore avoir des capacités en anglais, en informatique, en peinture… Elle peut apporter son expérience, et se sentir ainsi utile aux autres. Cette notion d’utilité n’est pas forcément présente en EHPAD, ce que l’on peut déplorer car elle renforce la confiance en soi, et est donc source de dynamisme. Autre dimension que je trouve intéressante dans les initiatives d’habitat alternatif : le nombre de personnes impliquées reste faible. On le sait, le surnombre est un frein. En ce qui me concerne, au-delà de 20 personnes dans un même habitat, le suivi se complique. Au final, c’est le coût de ce suivi qui est au cœur du problème, avec le risque, qu’à l’avenir, la fracture sociale se creuse sur la vieillesse.
Une loi Grand âge est-elle nécessaire ?
Nous l’attendons depuis 15 ans, mais il n’en sera pas moins intéressant de la voir arriver. Des « morceaux » de lois sont déjà passés, l’un par-ci, l’autre par-là, mais il nous manque encore un texte global et impactant, qui permettra une réelle prise de conscience des enjeux du grand âge. Le fait qu’une grande loi sur la fin de vie voit le jour avant cette fameuse loi Grand âge est en ce sens révélateur. Vieillir plutôt que mourir jeune, c'est pourtant ce qui peut nous arriver de mieux. Mais la vieillesse doit être abordée comme une réelle opportunité par la société. Il faut adapter nos logements, nos commerces, nos voiries, créer des emplois pour s'occuper des plus âgés, avec de vraies qualifications et une vraie reconnaissance. Et surtout, nous ne devons pas avoir peur de la vieillesse.
> Article paru dans Ehpadia #35, édition d’avril 2024, à lire ici
Valérie Egloff : Je suis présidente de Gérontopôle Seine Estuaire Normandie depuis sa création, donc depuis six ans maintenant. Auparavant, j’ai été élue pendant 25 ans à la Ville du Havre, où j’étais chargée des questions en lien avec la santé, les personnes âgées et le social. Infirmière de formation, j’ai aussi exercé pendant 35 ans dans la fonction publique, occupant notamment des fonctions de cadre de santé en EHPAD durant trois ans. Aujourd'hui, je me suis tournée vers la pratique libérale et, en tant qu’infirmière remplaçante, je suis amenée à intervenir chez de nombreuses personnes âgées, dont un certain nombre habite seul. Personnalité, environnement familial et social, histoire personnelle, typologie du logement… les causes sont ici diverses, et tous les cas sont particuliers. Ce qui m’amène à ne pas souscrire à l’approche opposant EHPAD et domicile. Parfois, on peut être beaucoup mieux en EHPAD qu'à domicile, et l'inverse est également vrai. Tout est finalement une question de choix personnel, de contexte et d'histoire de vie. Nous ne devons pas opposer les modèles, car chacun doit pouvoir choisir la solution qui lui conviendra le mieux, qu’il s’agisse du domicile, de l’EHPAD, ou des habitats participatifs ou collectifs qui voient le jour aujourd’hui.
Quels constats posez-vous concernant les EHPAD ?
Leur image auprès du grand public est pour le moins mauvaise. Si le livre Les Fossoyeurs a marqué les esprits, il faut rappeler qu’il a été précédé, peu de temps auparavant, par la crise sanitaire. Celle-ci s’est imposée comme un tournant majeur, dont le ressenti négatif est puissant. Le choc de ne plus pouvoir se voir a été un réel traumatisme pour de nombreux résidents et leurs familles. Cette image est toujours présente dans l'inconscient collectif. Pour autant, comme je le soulignais plus haut, il ne faut pas faire de généralités. Au quotidien, beaucoup sont satisfaits de leur séjour en EHPAD, ou de l’hébergement de leurs parents dans ces structures. Pour rendre ces nuances plus perceptibles auprès du grand public, il faudrait travailler sur l’image de l’EHPAD, lutter contre les a priori qui ne sont pas le reflet d’une réalité unanime.
Faudrait-il, à votre sens, renommer l’EHPAD ?
Oui. Le changement de nom est un moyen pour lutter contre cette image négative. La dénomination d’EHPAD comporte aujourd’hui trop de connotations péjoratives. C’est aussi un mot qui certes parle aux professionnels du secteur, mais qui est trop « administratif » pour le grand public. Celui-ci utilise d’ailleurs encore fréquemment le terme de « Maison de retraite ». Je ne souhaite toutefois pas que l’on y revienne, il faudrait trouver un nom qui inspire la vie, qui porte une dimension humaine, avec des termes comme « maison », « résidence » ou « habitat ». Et pourquoi pas « Auberge de vieillesse » ? Nous ne l’avons pas encore essayé, il fait écho aux auberges de jeunesse et inclut la notion de « vieillesse ». Ce mot n’est pas une insulte, il fait partie de l’EHPAD, nous devons en prendre conscience et l’accepter. D’ailleurs, se pose aussi la question de la personne âgée, et de comment la nommer. « Retraité », « senior », « aîné » … Je ne sais pas quelle est la meilleure appellation, mais c’est une autre réflexion à mener.
Quel regard portez-vous sur l’attractivité des métiers du grand âge ?
Il y a déjà 40 ans, j'avais écrit, dans mon mémoire de fin d’études, que l'on avait tendance à orienter vers la gériatrie les personnes que l’on « ne voulait pas mettre ailleurs ». Et force est de constater que ces a priori persistent encore aujourd’hui. Une infirmière qui sort de l’école souhaitera davantage aller vers les urgences, le SAMU ou la réanimation, plutôt qu’en gériatrie. Pourtant, les professionnels médicaux sont moins présents dans les services et établissements gériatriques. Ceux-ci nécessitent donc, dans la pratique infirmière, une réelle autonomie de travail et des connaissances poussées. Néanmoins, le manque de moyens y est aussi très présent. Même lorsqu’un professionnel est motivé, il n’a pas les moyens de travailler comme il le souhaiterait : les effectifs ne sont pas assez nombreux, le matériel nécessaire n’est pas toujours présent, il faut continuellement trouver des sources d’économies… Peut-être faudrait-il revoir ici les modes de financement du grand âge.
Pourriez-vous détailler ce point ?
Par exemple, le repas doit, à mon sens, être considéré comme un soin. Les résidents et patients doivent pouvoir manger de bons produits, car cela a un impact positif sur leur santé, leur humeur et donc leur dynamique. Il faudrait donc repenser le mode de financement des EHPAD, qui est aujourd’hui un véritable millefeuille avec des budgets différents, selon qu’ils soient dédiés à l’hébergement, à la restauration et aux soins. De la même manière, nous devons également pouvoir travailler sur le bâti. Certains établissements sont vieux, et plus forcément adaptés aux conditions de travail actuelles. À cela doit s’ajouter, comme je le disais plus haut, un réel effort pour attirer et fidéliser les professionnels ayant fait le choix de s’orienter vers les personnes âgées. Un poste trop dur, dans lequel on enchaîne par exemple les toilettes, n’est pas intéressant et ne fidélisera pas la personne.
Que pensez-vous des expérimentations actuelles, pour ouvrir les EHPAD vers l’extérieur ?
Elles sont de vraies chances. Les personnes âgées seules à domicile n’ont, pour certaines, que peu de visites. Leur ouvrir l’EHPAD, pour qu’elles puissent se réunir ou tout simplement venir y manger, est une réelle opportunité pour réduire leur isolement. Cette problématique préoccupe d’ailleurs beaucoup les infirmières libérales, qui sont nombreuses à chercher à apporter un supplément au soin, par exemple avec du portage de courses. L’ouverture de l’EHPAD fait d’autant plus sens aujourd’hui que nous assistons à un changement de génération. Une personne âgée de 90 ans n’a pas les mêmes demandes qu’une personne de 60 ans. Les résidents actuels des EHPAD ont connu la guerre ou l'après-guerre, et donc vécu des moments difficiles. La génération suivante, née dans les années 1950, n'a pas eu la même vie et n’a pas envie de vivre la même vieillesse. Face à cette évolution, nul doute que les formats d’accompagnements de la personne âgée vont eux aussi se transformer. La tendance a d’ailleurs déjà commencé avec les habitats partagés ou intergénérationnels.
Comment jugez-vous ces initiatives ?
Un logement où chacun fait le choix d’habiter, et de contribuer à la vie collective, est à mon sens intéressant. Parce que, même à un âge avancé, une personne peut encore avoir des capacités en anglais, en informatique, en peinture… Elle peut apporter son expérience, et se sentir ainsi utile aux autres. Cette notion d’utilité n’est pas forcément présente en EHPAD, ce que l’on peut déplorer car elle renforce la confiance en soi, et est donc source de dynamisme. Autre dimension que je trouve intéressante dans les initiatives d’habitat alternatif : le nombre de personnes impliquées reste faible. On le sait, le surnombre est un frein. En ce qui me concerne, au-delà de 20 personnes dans un même habitat, le suivi se complique. Au final, c’est le coût de ce suivi qui est au cœur du problème, avec le risque, qu’à l’avenir, la fracture sociale se creuse sur la vieillesse.
Une loi Grand âge est-elle nécessaire ?
Nous l’attendons depuis 15 ans, mais il n’en sera pas moins intéressant de la voir arriver. Des « morceaux » de lois sont déjà passés, l’un par-ci, l’autre par-là, mais il nous manque encore un texte global et impactant, qui permettra une réelle prise de conscience des enjeux du grand âge. Le fait qu’une grande loi sur la fin de vie voit le jour avant cette fameuse loi Grand âge est en ce sens révélateur. Vieillir plutôt que mourir jeune, c'est pourtant ce qui peut nous arriver de mieux. Mais la vieillesse doit être abordée comme une réelle opportunité par la société. Il faut adapter nos logements, nos commerces, nos voiries, créer des emplois pour s'occuper des plus âgés, avec de vraies qualifications et une vraie reconnaissance. Et surtout, nous ne devons pas avoir peur de la vieillesse.
> Article paru dans Ehpadia #35, édition d’avril 2024, à lire ici
Le Gérontopôle Seine Estuaire Normandie
Le Gérontopôle Seine Estuaire Normandie est né il y a un peu plus de six ans de la volonté de ses sept membres fondateurs : la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) de Normandie, le Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine, le Pôle de compétitivité en innovation technologique TES, la Communauté urbaine Caen La Mer Normandie, la Fondation FilSeine, le Groupe hospitalier du Havre et l’Université Le Havre Normandie. « À l’instar des autres Gérontopôles français, nous considérons que la transition démographique en cours […] implique une réflexion et un engagement de tous les acteurs publics et privés dans des domaines aussi différents que l’urbanisme, l’habitat, la mobilité, la santé, les loisirs, la Silver économie et les services de proximité, les nouvelles technologies, la recherche et la formation... », indique Valérie Egloff, sa présidente.
Aujourd’hui, le Gérontopôle normand regroupe 150 adhérents, dont sept membres de droit : l’ARS de Normandie, la Région et les cinq départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de la Seine-Maritime. Parmi ses adhérents, l’on retrouve ainsi les membres fondateurs, les membres de droit ainsi que plusieurs collectivités territoriales, les Caisses centrales des activités sociales (CCAS), la Fédération hospitalière de France (FHF), le CHU Caen Normandie et le CHU de Rouen, les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), ainsi que des résidences services, des EHPAD publics et privés et plusieurs entreprises locales, représentants de la Silver économie à l’échelle de la région.
- Plus d’informations sur le site du Gérontopôle.
Le Gérontopôle Seine Estuaire Normandie est né il y a un peu plus de six ans de la volonté de ses sept membres fondateurs : la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) de Normandie, le Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine, le Pôle de compétitivité en innovation technologique TES, la Communauté urbaine Caen La Mer Normandie, la Fondation FilSeine, le Groupe hospitalier du Havre et l’Université Le Havre Normandie. « À l’instar des autres Gérontopôles français, nous considérons que la transition démographique en cours […] implique une réflexion et un engagement de tous les acteurs publics et privés dans des domaines aussi différents que l’urbanisme, l’habitat, la mobilité, la santé, les loisirs, la Silver économie et les services de proximité, les nouvelles technologies, la recherche et la formation... », indique Valérie Egloff, sa présidente.
Aujourd’hui, le Gérontopôle normand regroupe 150 adhérents, dont sept membres de droit : l’ARS de Normandie, la Région et les cinq départements du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne et de la Seine-Maritime. Parmi ses adhérents, l’on retrouve ainsi les membres fondateurs, les membres de droit ainsi que plusieurs collectivités territoriales, les Caisses centrales des activités sociales (CCAS), la Fédération hospitalière de France (FHF), le CHU Caen Normandie et le CHU de Rouen, les Unions régionales des professionnels de santé (URPS), ainsi que des résidences services, des EHPAD publics et privés et plusieurs entreprises locales, représentants de la Silver économie à l’échelle de la région.
- Plus d’informations sur le site du Gérontopôle.